Lieu

Mjc Ronceray
bd de la Fresnellerie, Le Mans

Date

14 Mar 2025 - 13 Avr 2025
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Heure

9 h 00 min - 18 h 00 min

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EXPOSITIONS

LES PHOTOGRAPHIQUE 2025 – HORS CADRE 12

Vernissage Mardi 18 mars 2025 18h30
Tour bus 15 mars 2025

Le festival du Mans à dimension internationale porté par l’association Festival de l’image fait escale une nouvelle fois à la MJC pour Hors cadre 12.

Chaque année, la MJC Ronceray s’associe aux Photographiques et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire

HORS CADRE #12. Découvertes

Chaque année, la MJC Ronceray s’associe aux Photographiques
et expose de jeunes photographes prometteurs pour la plupart issus du territoire.

Mathilde Rato

Le réalisateur Hitchcock, à travers son film Fenêtre sur cour, nous plonge dans une mise en abîme concernant le cadre que permet la fenêtre : voir et être vu.e.
Un cadre désigne un objet délimitant, au sens propre comme au figuré et nous sommes aujourd’hui dans celui du festival Les Photographiques. La fenêtre elle, en son sens métaphorique est une ouverture permettant d’autres perspectives. Il appartient à chacun.es photographe et spectateurices d’entrevoir les possibilités de ces nouveaux horizons.
Le photographe cadre et saisi ainsi des images via la fenêtre que permet son objectif photographique. En se détachant de l’intrigue du film pour se concentrer sur le dépassement du cadre, je vous emmène briser les frontières du réel en faisant le pont entre votre regard et le mien.


Ruben Labrugère

J’ai toujours la photographie en tête.
Au quotidien, je me balade constamment avec un appareil photo. Je capture des fragments de ma vie, des instants partagés, des traces du passage de mes proches… Je prends en photos sans mise en scène. Dans ces instants capturés, quelque chose attrape mon regard. Je peux dire quoi, mais difficilement pourquoi. Cela fait écho à un sens plus profond qui m’échappe. L’intimité d’autrui que je photographie dévoile, malgré moi, la mienne.
Le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron parle d’extimité comme « le processus par lequel des fragments du soi intime sont proposés au regard d’autrui afin d’être validés » ( Intimité et extimité , revue Communications , n°88, 2011).
Ouvrir une fenêtre sur l’intime, c’est questionner le regard de celle ou celui qui observe. Face à ces images, iels regardent sans entrer, comme lorsqu’on scrute l’intérieur d’une pièce à travers une vitre, comme lorsqu’on fait défiler des images sur un écran.
Pour autant, ce comportement n’a rien de passif. Montrer l’intime produit une véritable mise en abyme . Observer l’intimité d’autrui nous conduit à réfléchir à la nôtre et à repenser nos pratiques d’observation, que celles-ci soient réalisées dans le consentement ou dans le voyeurisme. À quel moment voir ces intimités exposées devient-il une intrusion ?